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Le Temple de Lignières La réforme s’établit assez difficilement à Lignières, par suite de sa dépendance du Seigneur de Neuchâtel de l’Evêque de Bâle et de l’Etat de Berne. Lignières était encore rattaché à la paroisse du Landeron et sa chapelle était desservie par le clergé du Landeron. Les personnes décédées de Lignières étaient transportées jusqu'à une pierre marquée de trois croix dans la Forêt du Chanet et de là, c’étaient les gens du Landeron qui venaient les chercher pour les inhumer dans leur cimetière. |
Le culte protestant commença en 1542. Farel
de Genève vint prêcher à Lignières. Les choses s’envenimèrent
entre les partisans et adversaires de la religion protestante et des
menaces de mort furent même proférées.
En 1553, la peste éclate à Lignières. 140 personnes meurent en peu
de temps. Le vicaire qui desservait la chapelle abandonne ses ouailles. Le
Landeron refuse de transporter les morts dans son cimetière. Irrités,
les gens de Lignières demandent un pasteur à la vénérable classe L’emplacement du temple actuel a primitivement été occupé par une
ancienne chapelle dédiée au St. Esprit et qui existait déjà en 1478.
Cette chapelle fut reconstruite plus tard et comme elle ne suffisait pas
à la population toujours croissante,
un temple fut construit en 1828. Il a brûlé avec le clocher le 21 décembre
1913 et fut reconstruit en 1914. Les deux cloches furent refondues et
leur nombre porté à trois. Ces
cloches sonnèrent pour la première fois le 1er Août 1914
à 11 heures du matin et leur sonnerie, qui aurait dû célébrer la joie
de voir la Maison de Dieu rebâtie, annonçait le commencement de la
guerre mondiale et la mobilisation de l’armée suisse. (extrait du travail présenté par MM. Henri Descombes, Officier d’Etat civil et Reynold Bonjour, administrateur communal, à l’assemblée de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Canton de Neuchâtel, au Temple de Lignières le 29 Août 1936) Nos remerciements vont à Mme Mireille Stauffer - Lignières, qui nous a
aimablement confié ce document historique
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Nos remerciements vont à Mme Schleppi- Lignières, qui nous a aimablement confié ce document historique |
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L'Hôtel
de Commune de Lignières si joliment restauré connu des attributions
diverses depuis sa première mention en 1492. Tour à tour four à pain, cure, mairie, cour de Justice, magasin de sel, parfois tout ensemble, puis auberge dès 1631 en plus.L'Hôtel de Commune accueille alors voyageurs et développe une activité importante. Après une reconstruction de la façade sud du bâtiment en 1730, la Commune engage un certain Chiffelle de La Neuveville comme cabaretier. |
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Le
6 juin 1739, le notaire J. Gauchat atteste la conformité d'un ordre au
maire Fabry de Lignières de la part du Conseil d'Etat de Neuchâtel afin
de faire cesser l'importation et la la vente de "Vin étranger"
venant de La Neuveville par le cabaretier Chiffelle de la Maison du
Village. Lignières,
en décembre 2000 Nos remerciements vont à Mireille Stauffer qui nous a aimablement conté cette histoire |
Le
temps, qui voyait Louis XIII régner sur la France passait à peine sur
l'impitoyable chasse aux sorcières de la Montagne de Diesse qui avait sévi
dans toute l'Europe. Il s'appliquait à faire oublier les morts de la
dernière épidémie de peste. |
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Le
26 février 1634 a passé devant le Conseil de La Neuveville l'arrangement
suivant, définitivement effacé par le temps et recopié in-extremis par
M. Zossos, historien. L'acte simple n'est-il pas immortel ? - Pierre
Sarazin de Lignières a donné à Tours Loclat un champs gisant à Lignières,
à la Fin de Vestres, au territoire de Lignières, au lieu-dit les Tannes,
contenant environ ½ pose. Tours Loclat lui rend un champs d'environ ½
pose, sis au terre de Lignières à la Fin de Forel, au lieu-dit au Bieux
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Cette page est prévue pour accueillir d'autres histoires qui font honneur à notre village.
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2001-05-01 (dernière mise à jour)