Quand les Radicaux de Lignières
partagent leur traditionnelle Torée sur la crête du Chasseral
avec le Président du Conseil d’Etat, Thierry Béguin et son épouse.
Dimanche 15 juin 2003
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Eté avant l’heure, en ce deuxième jour dominical de juin, l’idyllique petit Chalet Crêt-du-Puy, sur la crête de Chasseral, accueillait la grande famille radicale ligniéroise. Affluence record, nous étions presque 30 personnes, y compris nos enfants, à vouloir partager ensemble l’amitié qui unit notre section. Et nombreux sont ceux qui se sont excusés, regrettant de ne pas être des nôtres, mais nous ne les avons pas oubliés ; bon anniversaire Jacques pour tes 40 ans! La présence de M. Thierry Béguin et son épouse, ne sont certainement pas étrangers à cet engouement. Il est vrai, et pour l’histoire, que nous avons été fort surpris de recevoir une aimable lettre de notre Conseiller d’Etat, qui voulait rencontrer, faire connaissance avec notre section. Nous avons osé lui proposer de se joindre à nous dans un cadre inhabituel qui doit le changer des habituelles salles de conférence et du Château…, tout en nous rendant compte de l’honneur et du privilège qu’il nous accordait. L’explication, il nous la donnait en révélant avoir un attachement particulier pour ce paisible village qu’est Lignières, par le fait d’avoir noué des contacts agréables et discuté avec plaisir avec sa population lors de sa première campagne électorale. Moment fort qu’il n’a pas oublié, redevable, puisqu’il ne perd pas une occasion de visiter notre village ; la dernière fois à la suite de la manifestation villageoise et populaire : « Venez vous initier au Sumo », et mise sur pied par la section.  Pour le remercier de tout cœur, nous lui avons remis une ancienne notice publiée à la demande du Conseil d’Etat, en 1900, en mémoire d’Aimé Humbert. Radical, il était le dernier survivant du Gouvernement provisoire de 1848 et il a contribué grandement à l’histoire et la fondation du régime républicain, lequel a mis tous ses talents et tout son cœur au service de la patrie. Dans son parcours on retrouve certaines similitudes avec l’engagement de M. Thierry Béguin. Attentif à l’évolution de toutes les générations et minorités, Aimé Humbert a occupé le Département de l’Education publique. Il prend aussi une part active à l’élaboration des lois organiques de la République, ainsi qu’à la codification civile et pénale du canton. Il s’agit là d’une notice des plus intéressantes sur une époque révolutionnaire et troublante, où le courage de quelques personnes ont permis de faire du canton et république de Neuchâtel ce qu’il est aujourd’hui, démocratique et indépendant. Nous vous recommandons vivement sa lecture. Cette notice : « Aimé Humbert 1819-1900 », a été éditée en 1900 par Quartier-La-Tente – Attinger Frères. Appréciant cette attention aux dires de M. Thierry Béguin, il n’était pas venu parmi nous pour parler de faits politiques. Accompagné de sa chère épouse, nous avons parlé en toute simplicité et convivialité de tout et surtout famille, heureux parents qu’ils sont de quatre enfants, de l’avenir de nos enfants la société de demain. En fait, les enfants qui nous entouraient n’en avaient cure. Ils piochaient avec joie dans les salés et les bonbons préparés pour eux, et nous ne les avons pas entendus de la journée, jouant à gonfler des ballons, courant autour du chalet, grimpant aux arbres, tirant des cordes, riant joyeusement. Non loin de là, le feu recevait nos grillades et la Torée, produit du terroir, la fameuse saucisse neuchâteloise apprêtée au village par Michel Krieg. Toutes ces odeurs ouvraient l’appétit et nous conviaient à ce repas en plein air où tout semble toujours meilleur.  A n’en point douter, la Torée fut exquise et l’échange à la canadienne de différents mets permettaient de goûter par ci par là. Mais certains avaient déjà un œil gourmand sur les desserts préparés par nos épouses que nous remercions à nouveau. De la tarte, du cake, du soufflé aux fruits et mille-feuilles on se serait cru devant une devanture de pâtisserie. Rien n’est resté, évidemment. Pour compléter ce tableau, Nagolet est venu troubler de son cor des Alpes la crête du Chasseral en jouant le « Ranz des Vaches ». Cet instrument typiquement suisse ne peut empêcher d’éveiller en nous de sains sentiments patriotiques et de se dire que la musique folklorique dans notre pays a encore un bel avenir devant lui. A relever que la Désalpe de Lignières n’est pas bien loin, rendez-vous est pris pour le samedi 27 septembre prochain sur le thème « Fleur d’automne » (voir www.prd.lignieres.org/page/desalpe). Entre musique et discussions, l’esprit de notre section s’est renouvelée en profitant de parler de nos instants de vie qui occupent notre quotidien. Et chacune, chacun a contribué, avec sa bonne humeur, à faire de cette journée un moment de détente bienvenue et d’exception. Qu’ils en soient ici vivement remerciés et à la prochaine… Il nous reste à adresser nos remerciements à Nagolet, tout particulièrement pour son accueil chaleureux et l’attention portée à nos hôtes, invités d’honneur. Nous publions les photos de notre Torée ainsi que le présent compte-rendu sur notre site Internet : « Informations complètes de notre village », sous l’URL : www.prd.lignieres.org

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